A force d’enchaîner les disques sur des labels plus ou moins confidentiels, O.Lamm commence à faire figure de vétéran de l’electronica d’ici, section chuintements et rythmiques pour corps fracassés. Si ses disques précédents décevaient, Snow Party se révèle plus inspiré et mieux construit que la plupart des albums issus de la cuisse d’Autechre. Fabriqué avec […]
A force d’enchaîner les disques sur des labels plus ou moins confidentiels, O.Lamm commence à faire figure de vétéran de l’electronica d’ici, section chuintements et rythmiques pour corps fracassés. Si ses disques précédents décevaient, Snow Party se révèle plus inspiré et mieux construit que la plupart des albums issus de la cuisse d’Autechre. Fabriqué avec des logiciels crackés, il fourmille de petites inventions sonores, de formats bizarres et alambiqués, qui captent l’attention et font danser aussi bien les cellules grises que les jambes. « This is a pop record », dit la pochette. Oui, mais de la pop décharnée et ivre, où se dissimulent des parasites noctambules et des microbes sournoisement acouphènes.
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