Le chroniqueur et humoriste de France Inter détaille auprès de la revue “Charles” ses votes lors des deux tours de la dernière élection présidentielle.
Pour son premier numéro de 2018, la revue politique Charles est allée demander à Guillaume Meurice pour qui il avait voté lors de la dernière élection présidentielle. Le chroniqueur et humoriste de France Inter a choisi, pour l’occasion, de laisser la langue de bois au vestiaire et de répondre tout en justifiant ses choix, au premier comme au deuxième tour.
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Mélenchon malgré “ses côtés cons, clivants…”
Ainsi, lors du premier round, il a choisi Jean-Luc Mélenchon, le candidat de La France insoumise car “le candidat écolo Yannick Jadot s’était rallié à Benoît Hamon”. Il détaille au sujet de celui qui est arrivé quatrième le soir du 23 avril : “Au-delà des élucubrations du bonhomme et de ce qu’on peut en penser, l’Avenir en commun [le programme de JLM – ndlr] avait quelque chose de vraiment cohérent.”
Toutefois, il reconnaît que “le côté souverainiste de Mélenchon [l]‘emmerde”. Plus loin, il explique que “le spinoziste qu’[il est] se dit qu’avec de la pédagogie, on peut faire évoluer les mentalités. C’est d’ailleurs ce qu’a fait Mélenchon durant sa campagne : de la pédagogie. Cela a bien marché. Ce qui n’a pas marché, c’est lui ; ses côtés cons, clivants… Les problèmes d’un programme qui tient sur un seul humain. J’en reviens à la VIe République. Il est impossible qu’une seule personne continue de faire semblant de régler les problèmes de 66 millions d’autres”.
Puis Macron “sans se boucher le nez”
Sans surprise, Guillaume Meurice explique qu’il a ensuite voté Emmanuel Macron au second tour, face à Marine Le Pen. Il détaille toutefois avoir choisi le candidat d’En Marche ! “sans [se] boucher le nez”.
Pour ce premier numéro de l’année, la revue Charles a choisi d’aborder la thématique “Politique et économie”. On y retrouve des entretiens avec Yanis Varoufakis, François Lenglet ou Michel Sapin. A noter également une interview de Gérald Darmanin, l’actuel ministre de l’Action et des Comptes publics qui reconnaît ne “pas être très heureux à Bercy”.
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