Il est l’un des derniers représentants de la Hollandie au sein du Parti Socialiste. Lesté de cette étiquette, Stéphane Le Foll, 57 ans, a annoncé, mardi 9 janvier, qu’il était bel et bien candidat au poste de Premier secrétaire d’un PS « exsangue, inaudible aux oreilles des Français », a-t-il décrit dans un entretien au Maine Libre.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Exclusif. Stéphane Le Foll : « J'ai décidé de relever le défi » @SLeFoll #PS https://t.co/hFyPnFbqHk pic.twitter.com/dcflIm12JC
— Le Maine Libre (@lemainelibre) January 9, 2018
Au cours du même entretien, M. Le Foll, loin d’être épargné par les critiques de ses camarades socialistes de la rue de Solférino, rend hommage à Najat Vallaud-Belkacem. L’ancienne ministre de l’Éducation, autre proche de François Hollande, a elle décidé de quitter la course. « Nous avons servi ensemble dans les mêmes gouvernements et je salue son engagement car nous aurons besoin d’elle », a commenté le tout frais candidat.
Il veut renommer le PS
Présenté comme « Macron-compatible » – il n’avait aucun candidat de La République en Marche face à lui lors des législatives dans la Sarthe – il a tenu a soigner son image et marquer sa différence, rappelant qu’il ne devait rien au nouveau président de la République :
« J’ai voté contre le budget qui est favorable aux plus riches et injuste pour les classes moyennes et populaires. Je considère par exemple que les choix fiscaux décidés par Emmanuel Macron sur l’ISF et sur la fiscalité du capital vont continuer à creuser des inégalités patrimoniales. »
Stéphane Le Foll propose un changement de nom du PS. Sa solution? « Les socialistes ». Il avait jusqu’au 27 janvier pour se déclarer candidat. Il rejoint une liste qui ne comprend, pour le moment, que Luc Carvounas. D’autres noms restent en suspens parmi lesquels ceux de Julien Dray ou Olivier Faure. L’élection est prévue le 29 mars et précédera le Congrès des 7 et 8 avril 2018.
{"type":"Banniere-Basse"}