Ici, il est question de “Petits ballons”.
1966, alors que la jeune France Gall atteint tout juste sa majorité, son titre Les Sucettes, écrit par Serge Gainsbourg, s’invite sur toutes les ondes. Avec ce texte sulfureux aux allusions érotiques (très suggestives) à peine cachées, le scandale pointe rapidement le bout de son nez. Les Sucettes est un gros succès. Et Gainsbourg s’amusera plus tard à souligner la “naïveté” de France Gall.
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Même si la jeune fille se dira “humiliée”, cela ne l’empêchera pas d’interpréter dès 1972 un autre titre – écrit une nouvelle fois par Serge Gainsbourg, dont la musique est composée par Jean-Claude Vannier – Les Petits Ballons. Là encore, les paroles amènent avec elles un double sens impossible à ignorer.
https://www.youtube.com/watch?v=upY9fIO63yE
“Je ne frémis que si l’on touche à mes petits ballons”
Après la fameuse histoire des sucettes à l’anis, ou de la Poupée de cire, poupée de son (le texte est de Serge Gainsbourg aussi), voilà que France Gall se met à nous parler de ses “petits ballons”. Dans ce titre, la jeune femme se mue de nouveau en poupée (On me gonfle avec la bouche à la taille que l’on veut).
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