Ce livre s’adresse en priorité aux timides maladifs, aux sociopathes patentés et autres narcissiques insatisfaits, à tous ceux qui veulent enfin devenir le centre d’attraction des soirées. Dans Suis-je snob ?, texte tiré d’une “conférence plus ou moins improvisée” de la romancière anglaise lors d’une party au Memoir Club, Virginia Woolf dispense une leçon de […]
Ce livre s’adresse en priorité aux timides maladifs, aux sociopathes patentés et autres narcissiques insatisfaits, à tous ceux qui veulent enfin devenir le centre d’attraction des soirées. Dans Suis-je snob ?, texte tiré d’une « conférence plus ou moins improvisée » de la romancière anglaise lors d’une party au Memoir Club, Virginia Woolf dispense une leçon de style et de savoir-vivre avec toute la délicate élégance qui la caractérise.
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« L’essence du snobisme est de chercher à faire une forte impression sur les autres », résume-t-elle.
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Dans la haute société anglaise, un titre de noblesse suffit à s’imposer. En l’absence de particule ou de couronne, une tenue impeccable sera exigée (Virginia Woolf elle-même confie mettre un point d’honneur à être irréprochable, jusqu’aux jarretières), le name-dropping se révèlera utile – « Sibyl, à mes côtés, essayant de m’impressionner du fait qu’elle avait connu Henry James » -, sans oublier un léger trait d’humour.
En prime, dans cette édition, les conseils de Walter Benjamin pour savoir quel cadeau offrir à un snob. La bible de tous les mondains.
Suis-je snob ? de Virginia Woolf (Rivages Poche/Petite bibliothèque), traduit de l’anglais par Maxime Rovere, 176 pages, 7,65 €
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