L’Homme qui marche I de l’artiste suisse Giacometti, adjugé à Londres ce mercredi, a atteint un prix record pour une vente publique.
Ce bronze hiératique de l’artiste suisse, adjugé à Londres ce mercredi, a atteint un prix record pour une vente publique.
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Il aura fallu 8 minutes top chrono à un collectionneur anonyme, ce mercredi, pour réaliser par téléphone le record de vente publique de tous les temps.
C’est la prestigieuse maison Sotheby’s à Londres qui a orchestré la vente de L’homme qui marche I d’Alberto Giacometti, un bronze hiératique d’1m80 de haut, emblématique de la période existentialiste de l’artiste suisse décédé en France en 1966 et adjugé ici pour la somme de 65 millions de livres (74,2 millions d’euros).
Jusqu’à cette date c’est un tableau de la période rose de Picasso, le Garçon à la pipe vendu en 2004 pour 93 millions de dollars (67 millions d’euros), qui tenait le haut de l’affiche.
Dans cette course infernale, l’art contemporain n’est pas en reste non plus : on se souvient par exemple que le sulfureux Damien Hirst avait défrayé la chronique en organisant les 15 et 16 septembre 2008, toujours chez Sothebys, la vente de ses propres œuvres.
Alors que le marché de l’art donnait déjà des signes d’essoufflement, l’artiste anglais avait empoché plus de 140 millions d’euros pour un total de 223 lots.
Passant outre les règles en vigueur sur le marché de l’art qui font du galeriste un intermédiaire quasi incontournable (il perçoit en général 50% des transactions), et en plein pré-buzz de la crise économique, Damien Hirst avait suscité beaucoup d’agacement chez les professionnels de la profession et contribué encore davantage à forger sa propre légende. Au risque d’un certain cynisme.
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