Sybarite s’était fait remarquer, il y a quelques années, pour sa participation active à la reformation de Silver Apples, groupe mythique d’électronique primitive. Récemment auteur d’une poignée de singles, d’une BO et d’un album pour des labels d’electronica anglais ou américains, il signe avec les Anglais de 4AD pour entériner un changement de direction : […]
Sybarite s’était fait remarquer, il y a quelques années, pour sa participation active à la reformation de Silver Apples, groupe mythique d’électronique primitive. Récemment auteur d’une poignée de singles, d’une BO et d’un album pour des labels d’electronica anglais ou américains, il signe avec les Anglais de 4AD pour entériner un changement de direction : comme beaucoup de ses contemporains, Sybarite se démarque de la prédominance de l’électronique, en incorporant dans ses compositions des éléments plus organiques (voix, guitares ou trompettes). La fusion de ces éléments aboutit parfois à une sorte de jazz électronique rêveur, pas forcément très habile mais assez charmeur. C’est sur Fresh Kills que Sybarite trouve la parfaite alchimie, réactualisant à coups de dissonances rythmiques le son de messe gothique de quelques gloires passées de 4AD.
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