Le sax ténor poursuit son duo avec l’ex-star Macy Gray et ajoute la voix de Gregory Porter. Critique.
En janvier, le label de jazz indé Motéma fêtait à New York ses dix ans d’existence et de bon goût. Lors d’un concert-anniversaire sur la 5e avenue, Macy Gray a débarqué en mode Whitney Houston pour poser sa voix râpeuse sur quelques compositions du ténoriste David Murray. Une prestation originale, pourtant moins marquante que Be My Monster Love, nouvel album gravant leur collaboration empreinte de blues.
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Murray, qui rappelle les complaintes suraiguës d’Albert Ayler et déconstruit le phrasé bop avec une liberté sauvage, s’offre aussi les services du chanteur Gregory Porter, dont on n’a pas fini d’apprécier le talent. Entre titres soul et up-tempo instrumentaux boostés par un des quartettes les plus classe de Manhattan, le Californien lâche un enregistrement élégant, pas le moindre d’une pléthorique discographie.
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