Sauvé par la musique après une double hémorragie cérébrale, l’ex-leader d’Orange Juice n’a rien perdu de son ironie charmante. Critique.
« J’étais un enfant très timide, explique Edwyn Collins. Le rock m’a un peu fait sortir de ma coquille, grâce à des disques de David Bowie, de Lou Reed. Et même Journey to the Centre of the Earth de Rick Wakeman, je dois l’avouer, même si c’était pourri.” Eclat de rire, regard pétillant de malice. On est ravi de revoir l’Ecossais miraculeusement de retour parmi les vivants. Foudroyé par deux attaques cérébrales en 2005 qui ont failli lui être fatales, il sort du coma très amoché.
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“Le monde s’est refermé comme une huître. C’était difficile de comprendre sa signification, de communiquer.” Avec une énergie, une modestie et une élégance rares, il réapprend petit à petit tout ce qui s’est envolé de sa mémoire, comment parler, marcher, lire, écrire, rire et chanter. Understated, son huitième album solo après une carrière éblouissante au sein d’Orange Juice, se love dans la Northern soul solaire et le rock fougueux sur des paroles aussi ironiques que bouleversantes, chantées avec un timbre de crooner intact.
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