Trois Français rigolos visitent le cosmos dans une sacrée pétoire psychédélique.
Sans vouloir jouer les indics, on peut écrire sans grande hésitation que de la drogue a été utilisée pendant l’enregistrement de cet album. Mais la brigade des stups n’avait pas besoin de notre aide, Il suffisait de lire le tracklisting et ces mots coquets venus de l’espace : Zétron libre, Machine à rêves ou Magnarum Rerum. Ce que l’on lit sans le comprendre, on l’entend avec une confusion identique, mais aussi avec ravissement, dans ces chansons de mercure étalé, diffracté, déformé, difformé par des rythmiques de robots fulminants, des guitares adorables de science-fiction pour jeunes enfants.
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Du coup, chanté allongé dans un français de déterré, ce psychédélisme donne la belle impression d’entendre les premiers Air rejoués par des Limiñanas de bac à sable lunaire (voire un Magma en peluche). “D’une nouvelle naissance magistrale et soudaine, cette présence extra-aérienne chasse les hommes et leur machine de fer”. En version Bibliothèque Rose : Michel Houellebecq visite le cosmos et bavarde avec Raël.
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