“Flash is fast, Flash is cool.” Difficile de ne pas faire sien ce compliment idoine, pioché dans le volumineux livret de ce disque jouissif, conçu comme un florilège chatoyant des talents d’un DJ séminal, précurseur parmi les précurseurs ? “Premier ! J’ai été le premier ! Je me fiche de savoir qui est le meilleur, […]
« Flash is fast, Flash is cool. » Difficile de ne pas faire sien ce compliment idoine, pioché dans le volumineux livret de ce disque jouissif, conçu comme un florilège chatoyant des talents d’un DJ séminal, précurseur parmi les précurseurs ? « Premier ! J’ai été le premier ! Je me fiche de savoir qui est le meilleur, qui est le pire : je suis le premier » ? ayant, du fond du Bronx dès la fin des années 70, ouvert la voie aux têtes (de lecture) brûlées du hip-hop et autres aventuriers du scratch perdu. Farci de mixes d’origine contrôlée, de bribes d’interviews et de pépites telles que The Mexican de Babe Ruth ou Trans Europe Express de Kraftwerk, The Official Adventures of Grandmaster Flash a été enregistré non comme une sérieuse retrospective mais comme une fiesta : un esprit potache et festif qui replonge le DJ dans le bain des block-parties de la fin des seventies. En tout, 78 minutes de régal total dont le secret tient en un mot, un mot qui, sans répit, depuis que le monde tourne dans le sens des sillons d’un vinyle, fédère les ardeurs et embellit les mœurs : groove. Get into it.
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