Ce Gallois excentrique de L. A. tord la pop comme un torchon : bon gars.
Comme souvent quand, au Royaume-Uni, ça danse en traînant les chaussettes, en slow langoureux avec la mélancolie même quand il y a de la disco dans l’air, vous pouvez être certain qu’il y a du Hot Chip dans les machines. H. Hawkline ayant grandi au pays de Galles, il a également pris l’accent pop local du grand Gruff Rhys, autre érudit excentrique de toutes choses doucement psychédéliques.
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Comme ces aînés, H. Hawkline chante cette belle histoire avec ses petits moyens mélodiques et une voix qui peine dans les montées. Mais quand il tient un refrain qu’il maîtrise et habite, sur le très Talking Heads Television ou Cold Cuts par exemple, ce jeune retraité de la célébrité (il présenta des émissions de télé et de radio, fréquenta bibliquement Cate Le Bon) se révèle un très doué vendeur au porte à porte de quelques encyclopédies de la pop barrée, de Foxygen à XTC, du McCartney de Ram à Ariel Pink. La bonne compagnie.
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