L’acteur continue à exposer sa barbe et son embompoint, et va même jusqu’à casser la binette d’un type dans le public lors d’un concert à Miami. Regardons plutôt la vidéo.
Joaquin Phoenix aurait pu se retrouver en possession d’une bouteille de Jack Daniels face à un public hostile et faire un remake terriblement U.S. du célèbre strike de Booba. A la place, l’acteur américain s’est jeté avec ses propres poings sur un quidam perdu dans le public du LIV Club de Miami pourtant pas particulièrement mécontent d’être là.
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Depuis que Phoenix se prend pour la réincarnation de Biggie, chacune de ses apparitions alimentent théories et polémiques. Cet esclandre s’est déroulé sous les yeux des invités plus ou moins horrifiés et de la caméra de son beau frère Casey Affleck. De quoi douter de la sincérité de l’affrontement ? Plusieurs centaines de personnes s’étaient rassemblés près de l’hotel Fontainebleau de Miami Beach. Une majorité était venue voir la nouvelle activité de l’acteur fétiche de James Gray. Après quatre heures de warm-up à coup de djs, Joaquin Phoenix apparaissait en costard/basket, clope au bec, carrément hirsute et lâchait enfin son flow.
Quelques beats plus tard, pris à partie (de manière indistincte) par un membre du public, il se répand en insultes : « On a un (Biiiiiip + Biiiiiip) dans le public. » L’ensemble a beau être inintelligible, cela ne l’empêche pas de se ruer vers son interlocuteur dans la plus grand confusion. Le personnel chargé de la sécurité de l’établissement serait alors intervenu pour empêcher la scène d’être envahie et tirer (peut être par la barbe) l’acteur hors du public. Plusieurs témoignages ont ensuite été recueillis par la presse locale. Jorge Lledo, probablement saoul : « J’ai vu le mec hurler contre Joaquin, puis Joaquin atterrir au milieu de la foule. » Ou encore Luis Gendron, perspicace mais sous le charme : « La caméra filmait toute la scène, je pense que c’est une preuve que le coup était vraiment prémédité. Phoenix sait qu’il joue un rôle mais il est pas mauvais soit dit en passant.«
Fumisterie ou égo-trip de star du hip-hop ? Phoenix frappe-t’il comme une petite fille ? Qu’elles étaient les paroles du premier couplet ? Début de réponse en vidéo, en espérant que Casey Affleck ait des images de meilleures qualités pour son documentaire :
Pour une meilleur écoute, il est préférable de remplacer les « bip » par des « motherfucker« . C’est encore plus drôle. Un autre angle pris par les caméras de l’Associated Press est aussi disponible là.
Retrouvez les précédentes Chroniques du Phoenix :
Épisode 1 : La démo
Épisode 2 : Le mockumentary
Épisode 3 : Le plateau télé
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