Le chanteur de U2 dit être « trop payé’ » et réaffirme sa position contre le téléchargement illégal.
A l’heure où 140 artistes anglais viennent de se prononcer contre la pénalisation du téléchargement illégal, Bono se métamorphose en justicier. Après avoir annoncé qu’il était contre l’échange peer-to-peer de fichiers musicaux, le charismatique leader se dénonce lui-même : « Je suis trop payé. »
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Il justifie par ailleurs sa position contre le téléchargement illégal en prétendant défendre les artistes avec moins de moyens et ne chercherait pas à protéger ses revenus. « Les gens pensent que les gens comme moi sont trop payés et trop assistés, et ils n’ont pas tort, » a déclaré Bono au journal USA Today. « Ce qu’ils ne prennent pas en compte c’est : comment sont payés les compositeurs ? », avant d’ajouter « Ce n’est pas aux riches rockstars de quémander plus d’argent, mais quelqu’un doit se battre pour leur camarades artistes, parce que c’est de la folie. La musique est devenue comme l’eau du robinet, quelque chose d’utile, alors que pour moi c’est quelque chose de sacré, alors je suis un peu offensé » (par le téléchargement illégal). Et enfin : « l’industrie musicale a été jetée aux chiens », (cela changera quand) « le partage des programmes télé et des films deviendrait aussi simple que pour les chansons. Quelqu’un va finir par appeler les flics. »
Dans ce contexte de crise du disque, on peut prendre ces déclarations pour de la démagogie peu dissimulée ou pour une défense solidaire et altruiste, à prendre plus ou moins avec des pincettes selon le côté de la balance où l’on se trouve.
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