A l’âge où certains jeunes papys de la techno ont troqué leurs vinyles contre une bonne paire de charentaises fourrées, Dave Clarke, lui, ne décolère pas. Son secret de Dorian Gray ? Un trip du côté d’Amsterdam à base de grand amour, d’eau très fraîche et de platines CD Technics DZ1200. Résultat : World Service […]
A l’âge où certains jeunes papys de la techno ont troqué leurs vinyles contre une bonne paire de charentaises fourrées, Dave Clarke, lui, ne décolère pas. Son secret de Dorian Gray ? Un trip du côté d’Amsterdam à base de grand amour, d’eau très fraîche et de platines CD Technics DZ1200. Résultat : World Service 2, mix volcanique dans la veine de son dernier album, Devil’s Advocate (2003).
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Au sein de cette double compilation, l’illustre producteur anglais suggère plusieurs choses. Primo : mixer sur CD n’a rien de sale. Secundo : la frontière entre electro et techno peut s’avérer ténue, surtout quand elles sont dures. A côté de l’Allemand Anthony Rother, génie méconnu, on retrouve aussi ici ses sombres marottes extatiques, tels David Carretta et The Hacker, une reprise magistrale du This Corrosion des Sisters Of Mercy ou le virtuose Who Needs Sleep Tonight, partouze voyoute de cuivres et basse orchestrée en 1982 par le duo new-yorkais no-wave Silicon Soul.
Plus violente, plus speed, souvent trop datée, la face B ferait passer lat ronçonneuse de Jason pour une plume. Elle rend pourtant un bel hommage aux pionniers Underground Resistance ou Joey Beltram, et célèbre la relève avec Heiko Laux.
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