Il y a quelques mois, Joe Satriani accusait Coldplay de plagiat : la chose va se régler en justice, et ça risque de saigner.
Joe Satriani, qu’as-tu fait ? A quel monstre t’es-tu attaqué ? Pensais-tu, petit David, pouvoir abattre d’une modeste Pierre les Goliath Coldplay ? Il y a quelques mois, le guitar hero par définition expliquait ainsi à qui voulait l’entendre que les Anglais l’avait plagié –Viva la Vida se serait allègrement servi dans l’un de ses morceaux, I Could Fly. L’Internet prenait feu, YouTube fleurissait de preuves (voir ci-dessous), et Satriani s’entourait d’une armée d’avocats aux dents longues, pensant pouvoir récolter quelques menus dollars en menaçant les Anglais d’une procédure -pensant surtout que la chose se réglerait en dehors de toute cour de justice.
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Pas de bol, Coldplay a le cuir épais, et la fierté mal placée : pas de règlement amiable, donc, mais le début d’un petit procès lors duquel ils contre-attaquent sans vergogne, baïonette au fusil, expliquant aux juges que le morceau de Satriani « manque d’originalité » et ne pourrait ainsi pas être copyrighté. Les choses, dans un sens comme dans l’autre, pourraient donc coûter cher aux parties impliquées.
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