Le drame d’un coming-out difficile dans un film complaisamment doloriste.
Il aura fallu étrangement plus de deux ans à ce film canadien pour sortir chez nous. Premier long métrage à dimension autobiographique, il témoigne des difficultés que rencontre un jeune homme à assumer son homosexualité, coming-out d’autant plus difficile que l’adolescent a été enfant témoin de sévisses homophobes particulièrement horribles, puisque la victime est restée paralysée à cause de la barre de fer avec laquelle il a été pénétré de force.
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Si cette précision gore a son importance, c’est parce que, durant tout le reste du film, à chaque fois que le héros ressentira un désir homosexuel, il aura la vision sanglante d’une barre de fer lui sortant du bas du ventre. Malgré une intention louable et de bons interprètes, le film ne se départit pas d’une certaine lourdeur et ne dépasse pas le cliché de l’homosexualité jamais consommée et vécue uniquement comme une malédiction.
Closet Monster de Stephen Dunn (Can., 2015, 1 h 30)
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