Les papys ont de la résistance. Une saine rivalité n’a t-elle pas toujours été bénéfique aux groupes de Rock ?
Outre la crise financière, 2008 aura incontestablement été l’année du retour en fanfare du Hard-Rock: Iron Maiden, AC/DC, Metallica, et même ceux dont on ne redoutait même plus la reformation, Guns’n’Roses.
Avec ces solides chevelus, c’est tout le décorum viriliste d’une certaine idée du rock’n’roll qui ressurgit. Car à l’instar du jeune chiot, le hardeux, même âgé, aime à taquiner ses petits camarades. Ainsi, James Hetfield, frontman de Metallica, a déclaré au Houston Chronicle paru hier : « J’écouterai peut-être Chinese Democracy (le nouvel album de Guns’n’Roses), mais je ne l’ai pas attendu au point d’en perdre le sommeil ».
Cette sourde impression d’avoir emprunté la De Lorean du « Doc » Emmet Brown pour l’année 1988 se confirme donc. Vivement le retour vers le présent.