Avec son traditionnel classement annuel, le New-York Times se penche sur les 10 meilleurs films ayant marqué l’année 2017. Tous genres confondus, des auteurs britanniques, coréens, américains ou encore écossais se côtoient, dans cette sélection éclectique.
Dans cette sélection, aucun recueil n’est favorisé au détriment de l’autre, il n’y a pas de classement. La seule division est faite par genre. Sur les 10 ouvrages, 5 sont classés du côté de la fiction, et 5 du côté de la non fiction.
Pour la fiction, Pachinko de Min Jin Lee s’inscrit comme une grande saga familiale au XXe siècle, entre Corée et Japon. Autumn, de l’Écossaise Ali Smith est une « symphonie transitoire« , selon le Guardian, qui le définit comme une « subtile exploration du temps« . L’écrivain Pakistanais Mohsin Hamid et son roman Exit West évoque, lui, une poétique de l’exil. Quant à Jesmyn Ward, elle continue son voyage dans le sud des Etats-Unis avec Sing, Unburied, Sing, suite à Salvage the Bones. Une femme, encore, avec l’Anglaise Naomi Alderman, qui croise anticipation et « pouvoir électrostatique » létal féminin, dans The Power.
Pour la non fiction, une biographie d’Ulysses S. Grant, par Ron Chernow, intitulée Grant. Une autre encore, sur l’auteur de La Petite Maison dans la prairie cette fois, Laura Ingalls Wilder par Caroline Fraser. Patricia Lockwood raconte de manière drolatique son histoire, entre un père prêtre et une enfance au presbytère, dans Priestdaddy.
Locking Up Our Own: Crime and Punishment in Black America de James Forman Jr. raconte et dénonce le système carcéral américain, démonstration qui débute dans les années 70. Enfin, avec son très long titre d’ouvrage The Evolution of Beauty: How Darwin’s Forgotten Theory of Mate Choice Shapes the Animal World — and Us, Richard O. Prum croise science, féminisme et ornithologie.
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