Alors que tant d’autres se contentent de piller les années 80 sous couvert de modernité, Frantic les fait revivre, ne cachant ni le panache (l’entêtant Star Bizarre), ni le ridicule (l’irritant Golden Boy). Il faut voir dans ces synthétiseurs vintage, ces mélodies insidieuses, ces rythmiques luxuriantes, ces chansons sur le fric ou la célébrité le […]
Alors que tant d’autres se contentent de piller les années 80 sous couvert de modernité, Frantic les fait revivre, ne cachant ni le panache (l’entêtant Star Bizarre), ni le ridicule (l’irritant Golden Boy). Il faut voir dans ces synthétiseurs vintage, ces mélodies insidieuses, ces rythmiques luxuriantes, ces chansons sur le fric ou la célébrité le fantasme de F.-O. Nolorgues, ex présentateur de télé et grand admirateur de dandys, Bowie ou Brian Ferry en tête. L’avalanche de citations (Human League, Soft Cell’) aurait été dérisoire si Frantic se contentait de restituer le vernis de ses héros. Mais, à l’instar des Pet Shop Boys, cette musique d’apparence futile et dansante laisse sourdre un étrange désenchantement.