Le songwriter américain était l’un des héros cultes de la power-pop
C’était un nom qui n’occupait jamais les têtes d’affiche, mais qui figurait souvent sur les pochettes de ses amis Paul Westerberg, Robert Pollard ou Peter Buck de R.E.M. Tommy Keene, qui vient de mourir dans son sommeil à l’âge de 59 ans, était une figure constante de ce genre typiquement américain qu’est la power-pop, auteur d’une douzaine d’albums solo en 40 ans de carrière, après avoir commencé comme guitariste au sein des oubliés The Rage ou The Razz de Washington D.C.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop","device":"desktop"}
Originaire du Maryland, Keene aurait rêvé devenir guitariste de Bruce Springsteen, son idole, mais il devra se contenter d’occuper l’ombre d’artistes moins célèbres et de bâtir une petite œuvre estimable qui ne dépassera jamais vraiment les frontières U.S., à l’intérieur desquelles il tournait inlassablement, souvent en première partie des Replacements ou de Matthew Sweet. En 1984, il avait frôlé la gloire avec Places that are gone, extrait du EP du même nom, qui se classa parmi les meilleures ventes des charts indépendants durant quelques semaines.
Ce coup de projecteur lui avait valu de signer chez Geffen pour deux albums aux succès mitigés. Une fois ce coche raté, il poursuivra à son rythme une carrière de songwriter plutôt plaisante, formant en parallèle un éphémère duo avec Robert Pollard (Guided By Voices) sous le nom de The Keene Brothers.
Tommy Keene avait publié son dernier album, Laugh in the dark, en 2015.
{"type":"Banniere-Basse","device":"desktop"}