Même si Porno Movies recouvre l’accent primaire et direct du mythique I’m Stranded, il y a bien longtemps que les Saints ne sont plus la réponse australienne à un punk’n’roll d’obédience européenne. On les a depuis connus mélodiques ou quasiment bluesy au long d’une carrière bientôt trentenaire. Et c’est tout ce bagage accumulé en route […]
Même si Porno Movies recouvre l’accent primaire et direct du mythique I’m Stranded, il y a bien longtemps que les Saints ne sont plus la réponse australienne à un punk’n’roll d’obédience européenne. On les a depuis connus mélodiques ou quasiment bluesy au long d’une carrière bientôt trentenaire. Et c’est tout ce bagage accumulé en route que Chris Bailey déballe aujourd’hui en un surprenant Nothing Is Straight in My House.
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De jolies chansons américanisées (Digging a Hole ou I Couldn’t Help Myself) à de plus intimes plages dénudées (Nylon Pirates ou Passing Strange), ses Saints, désormais stationnés aux Pays Bas, trouvent un second souffle inattendu et dégraissé, pour s’offrir un nouveau chapitre à la fois conforme à leur histoire et garant d’un toujours possible futur.
De Guided By Voices à ces propres rejetons ébouriffés, Chris Bailey salue avec désinvolture le temps qui passe sous son balcon, sans oublier de ciseler pour son compte d’authentiques rhythm’n’blues ondulés et contrastés tels ces Paint the Town Electric ou Bang On. Et du coup, quoi qu’en dise le titre, sa maison tient encore drôlement debout.
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