Un groupe japonais de telecom a commandé un spot publicitaire à Wes Anderson. Très librement inspiré par Jacques Tati, le réalisateur a obligé Brad Pitt à faire l’idiot en pyjama jaune. Plus kawaï, tu meurs.
Les gens auront beau hurler au cliché, Wes Anderson est un américain qui persiste à considérer que la France, c’est cool. Surtout les côtés un peu retro. Le réalisateur a transformé sa publicité pour téléphones japonais en hymne à la culture pop de l’après guerre. Une sorte de succédané de franchouillardise et de kitsch.
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Le clip champêtre est inspiré des Vacances de M. Hulot. Cette hommage au film réalisé par Jacques Tati en 1953 est accompagné du Poupée de cire, poupée de son de France Gall érigée ici en hymne bucolique. Wes ne s’est donc pas trop foulé. Quant à Brad Pitt, dans la lignée de son personnage de Burn After Reading, il cabotine et aligne les gaffes.
On ne sait pas si le clip permettra à la Softbank Mobile d’anticiper le développement du tourisme japonais en Corrèze où les gens peignent des filles seins nues en regardant les cyclistes du Tour de France traverser la place du village. Mais après Hotel Chevalier ou les Champs Elysées de Joe Dassin à la fin de son dernier long-métrage, Darjeeling Limited, Wes Anderson prouve une nouvelle fois sa francophilie légérement anachronique.
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