A force de vouloir plaire, le quatrième épisode de la saga frôle la sortie de piste.
Saviez-vous que tout part d’un gland ?
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Que l’on doit la dérive des continents à Scrat, ce rongeur monomaniaque, toujours en quête de son aliment favori ?
De cette théorie renversante découle l’ensemble des aventures du film. La terre bouge, les océans montent, et au creux de cette confusion géologique le quatuor formé par Diego, Manny, Sid et l’horrible grand-mère de ce dernier se retrouve embarqué sur un bloc de glace au milieu de nulle part.
A la dérive, loin de chez eux et de leurs proches, ils croisent une galerie de personnages hauts en couleur. Gutt, corsaire babouin, pendant maritime du roi Louis du Livre de la jungle de Disney ; Shiva, féline et sauvage, dont les charmes agiront sur Diego ; des sirènes maléfiques loufoques
ou encore une armée de rongeurs prête à en découdre.
A l’arrivée, l’odyssée quasi homérique de cet équipage improvisé laisse une impression d’inachevé.
Bien sûr le spectaculaire – quoique pompier – en jette plein les yeux. Bien sûr les personnages restent attachants. Mais à force de vouloir séduire petits et grands, le grain de folie et l’intelligence scénaristique se laissent parfois submerger par la mièvrerie et la balourdise.
Mais la morale est sauve, et le film aussi.
{"type":"Banniere-Basse"}