Aventures ludico-tintinesques d’un cinéaste ringard traquant les frères Coen.
Poursuivant dans la veine de son bien nommé Je me fais rare (2006), Dante Desarthe, comme d’autres cinéastes en mal de financement, s’entête à tourner avec les moyens du bord (vidéo amateur et système D).
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Il fait “feu de tout bois”, en transformant son marasme professionnel en carburant fictionnel. Soit une comédie vérité à géométrie variable dans laquelle le cinéaste-comédien se propose de devenir le troisième frère Coen, d’obtenir une interview des deux frangins pour une télé régionale ou bien de monter un musée du cinéma en plein air.
Parallèlement, il anime un atelier vidéo pour chômeurs auxquels il tente de faire réinterpréter certaines scènes de The Big Lebowski.
En fait, le sujet, évanescent et fluctuant, compte moins que le ton et la liberté du filmage ; la légèreté et le ludisme du cinéaste/personnage, qui traverse le monde Caméscope au poing comme un elfe tintinesque.
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