La violence infligée par des commandos d’extrême droite à la population colombienne.
En Colombie, au tournant du millénaire, la violence exercée par les paramilitaires d’extrême droite contre les populations paysannes de la jungle, sous prétexte de s’opposer aux rebelles marxistes, atteint des sommets inédits : assassinats, tortures, démembrements d’hommes, de femmes et d’enfants par dizaines de milliers (60 000 disparus et 130 000 morts, selon le dernier recensement).
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En 2005, le président Uribe lance le processus “Justice et paix”, afin de mettre fin à cette horreur, mais aussi de garantir des peines minimales aux paramilitaires qui accepteront de coopérer.Mais ces derniers continuent leurs activités, exécutant ceux qui veulent témoigner contre eux.Liés au narcotrafic – comme un tiers du parlement colombien qui les soutient –, ils échappent à la justice de leur pays.
Quand ils sont pris, l’Etat les extrade vers les Etats-Unis où ils seront hors de portée des poursuites pour crime contre l’humanité.
Impunité, sur un mode classique et militant, montre la peine et la colère de populations victimes de systèmes politico-militaro-financiers qui semblent invincibles.
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