Le retour pompeux d’un groupe pourtant capable de fulgurances.
On sait les frères anglais de Field Music capables de rédiger, sans squatter la une des magazines, d’immenses chapitres de pop, se positionnant par instants comme les plus légitimes héritiers de Brian Wilson.
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Hélas, leur nouvel album s’intitule Plumb et, à bien des égards, il plombe. Il faut certes saluer l’écriture acrobatique du duo qui, sur A New Town par exemple, peut réaliser de prodigieuses galipettes musicales. Il faut aussi applaudir le soin pinkfloydien accordé aux choeurs (Sorry Again Mate, From Heart and Seek to Heartache).
Mais pourquoi, alors, nicher ces petits joyaux pop dans un écrin lourd et progressif (Start the Day Right, (I Keep Thinking about) a New Thing) ? Pourquoi ces guitares pompières, vent debout contre la délicatesse ? Dans le fameux “Yes we can”, on préférera toujours Can à Yes.
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