Depuis 1979, Suns Of Arqua se faufile dans les alcôves des folklores du monde et tente d’en rétablir la modernité ancestrale, se jouant de la festivité et de l’extraordinaire souplesse qu’accorde le matériau ethnique. Voilà pour l’éthique. Les techniques modernes servies par les poids lourds du remix (Adrian Sherwood, Youth, A Guy Called Gerald) vaquent […]
Depuis 1979, Suns Of Arqua se faufile dans les alcôves des folklores du monde et tente d’en rétablir la modernité ancestrale, se jouant de la festivité et de l’extraordinaire souplesse qu’accorde le matériau ethnique. Voilà pour l’éthique. Les techniques modernes servies par les poids lourds du remix (Adrian Sherwood, Youth, A Guy Called Gerald) vaquent aux préoccupations esthétiques. La rigueur est de mise, pas question de tomber dans le gadget électronique quand il s’agit de truffer un reggae-dub d’effets hypnotiques et de voix déformées (Druga dub ou Jaggernaut). Pas plus de grigri caricatural lorsque le violon fait hurler un vieux soufi, mais un électro-groove soutenu, sachant s’effacer derrière les complaintes raï (Govinda’s dream), les sonorités maternelles de l’Inde (Gavati) ou de l’Amérique du Sud (Inca man). Jamais la techno-world n’a eu si belle allure qu’en se servant de la dance comme alibi.
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