Par Rudolf Buchbinder et Nikolaus Harnoncourt Tiens, revoilà Harnoncourt. Il n’est jamais vraiment inactif mais quand il sort du bois, ce qu’il propose est assez rare. Enième interprétation des concertos de Brahms, cette version profite de la conjonction de deux artistes racés, versés à la fois dans la dialectique baroque et la connaissance intuitive du […]
Par Rudolf Buchbinder et Nikolaus Harnoncourt
Tiens, revoilà Harnoncourt. Il n’est jamais vraiment inactif mais quand il sort du bois, ce qu’il propose est assez rare. Enième interprétation des concertos de Brahms, cette version profite de la conjonction de deux artistes racés, versés à la fois dans la dialectique baroque et la connaissance intuitive du geste romantique. Point de pâmoisons, on va directement au but et c’est au profit de l’expression brute. Les puristes retrouveront malgré tout les brumes du 1er Concerto et les langueurs du 2e. Les rudesses que l’on associe souvent à Harnoncourt (Schubert) s’évaporent au profit d’une franchise de ton qui touche au but.
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