Chez Alpha, rien n’a changé depuis quatre ans et leur album Come to heaven ? mis à part nous et le monde musical. Mais le fait que rien n’ait changé n’est finalement pas une si mauvaise chose pour un groupe qui cherchait d’emblée à réconcilier électronique et Burt Bacharach. Honteusement anti-spectaculaire sur son deuxième album, […]
Chez Alpha, rien n’a changé depuis quatre ans et leur album Come to heaven ? mis à part nous et le monde musical. Mais le fait que rien n’ait changé n’est finalement pas une si mauvaise chose pour un groupe qui cherchait d’emblée à réconcilier électronique et Burt Bacharach. Honteusement anti-spectaculaire sur son deuxième album, Alpha se montre tout aussi constant dans ses obsessions artistiques. A lui seul, Eon dépeint de façon admirable l’ambition musicale affichée par Alpha avec cette vision cinématographique enchanteresse d’une Björk qui aurait soigné les névroses de Lars Von Trier. Ou d’une Sandie Shaw collaborant avec Michel Legrand. Alors que de son côté, Almost there affiche une beauté languide qui marie la pureté des voix d’Eyeless In Gaza qu’aurait retravaillé un Phil Spector. De son passé, Alpha a gardé l’essentiel ? la force de la composition ? , pour se débarrasser des tics de son époque ? pas de DJ à la petite semaine venus poser quelques scratch-scratch convenus. Tout juste si Still se permet d’aller taquiner la pureté atmosphérique des courbes dessinées par Dead Can Dance ou Cocteau Twins.
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