Dès le départ (qui rime avec pétard, fêtard, chambard et braquemart, pas un hasard), les intentions de ces rappeurs élastiques sont claires : il s’agit ici de mettre sérieusement à contribution les hanches et les muscles zygomatiques. “Bring the funk back“, hurle une ligne de basse dictatoriale. Au “Libérez votre cerveau et le cul suivra” […]
Dès le départ (qui rime avec pétard, fêtard, chambard et braquemart, pas un hasard), les intentions de ces rappeurs élastiques sont claires : il s’agit ici de mettre sérieusement à contribution les hanches et les muscles zygomatiques. « Bring the funk back« , hurle une ligne de basse dictatoriale. Au « Libérez votre cerveau et le cul suivra » de Parliament, les funks rondouillards et implacables de ces producteurs new-yorkais adulés (de Naughty By Nature à Cypress Hill, NTM ou Mos Def) ajoutent d’autres mots d’ordre, comme « Souriez bêtement et les pieds vous remercieront« . Tous slogans inscrits sur le tableau noir d’une old-school qui, ici, a la bonne idée de ne jamais ressembler à un musée du rap-à-papa.
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Car même si le duo sample Debbie Harry ou louche régulièrement vers James Brown, sa dynamique explosive, ses beats salaces, ses déviances latines et ses farces soniques troublent sérieusement les cours d’histoire, transformés en vaste fiesta. Et quand des filles pas farouches (My Music ou le torride Work That Pole) se jettent goulûment sur le micro, les hanches, sur le dance-floor, échappent à tout contrôle, toute retenue. Le cul, effectivement, a suivi : on ne le rattrape qu’en courant très vite.
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