Une crise cardiaque a profité de notre repos pendant les fêtes de fin d’année pour emporter le 22 décembre la figure emblématique et centrale de The Clash.
Né le 21 août 1952, Joe Strummer, John Graham Mellor pour l’état civil britannique, fait ses premières armes au sein du groupe de pub rock The 101ers à partir de 1974.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
La vague punk envahissant la capitale britannique, il monte The Clash avec Mick Jones qui officie pour sa part dans les London SS. Avec une formation complétée par Paul Simonon à la basse et Terry Chimes puis Topper Headon à la batterie, le groupe enregistre une brochette d’albums : The Clash (1977), Give’em Enough Rope (1978), London Calling (1979), Sandinista (1980), Combat Rock (1982) et Cut the Crap (1985), dont quelques-uns demeurent des classiques du genre.
La séparation du groupe en 1986 voit Strummer composer en solo et entamer une carrière d’acteur erratique. Il donne aussi un coup de main à des amis sympas comme Shane McGowan et ses Pogues ou aux déjantés de Black Grape, le nouveau groupe de l’Happy Mondays Shaun Ryder.
Après une BO composée pour le film d’Alex Cox Walker, Strummer sortira trois albums solo, les deux derniers accompagnés de son groupe, les Mescaleros.
Groupe le plus important du punk-rock pour certains, The Clash laisse derrière lui une uvre dont l’impact se mesure encore aujourd’hui, aussi bien chez les imbéciles heureux du néo-punk américain façon Green Day ou Sum 41 que dans la nouvelle scène rock funk new-yorkaise à la Radio 4 qui a rallumé la Radio Clash et fait Rocker la Casbah sur son formidable album Gotham.
Les Inrockuptibles. publieront un hors-série consacré à Joe Strummer et à The Clash à la fin du mois de janvier.
{"type":"Banniere-Basse"}