The Breeze Is Black. Et c’est bien un souffle noir, entre divagations nu-jazz et sensualité soul, qui traverse, après le prometteur Almaviva (2000), le deuxième album de Zimpala. Un dix-titres éclectique en forme d’invitation au voyage, comme en témoigne Sugar, un premier titre electro moite, sensuel et vaporeux à souhait. Emmené par BNX (un hurluberlu […]
The Breeze Is Black. Et c’est bien un souffle noir, entre divagations nu-jazz et sensualité soul, qui traverse, après le prometteur Almaviva (2000), le deuxième album de Zimpala. Un dix-titres éclectique en forme d’invitation au voyage, comme en témoigne Sugar, un premier titre electro moite, sensuel et vaporeux à souhait. Emmené par BNX (un hurluberlu qu’on imagine élevé aux vinyles Stax et aux pépites disco), ce collectif bordelais habitué des meilleurs festivals de jazz européens marie groove des années 70 et ambiances électroniques ? sans s’en contenter. Car à la manière d’un Rubin Steiner, Zimpala s’autorise de multiples incursions dans d’autres univers : de Adios, attachante bossa nova aux résonances almodóvariennes, à Tomba, réjouissante samba, ou encore Kush, escapade cinématique aux orchestrations johnbarryennes. Un disque festif, aérien, à mi-chemin entre les réminiscences funk latino du label Compost et les rêveries expérimentales de Ninja Tune.
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