Winter Woods est sorti il y a plus d’un an, mais l’intemporalité de son contenu nous autorise à en chanter les louanges avec quelques saisons de retard. Si l’on voulait résumer ce disque par une simple formule, on pourrait dire que la Galloise Charlotte Greig est une Nico qui aurait écouté Vashti Bunyan. Nico pour […]
Winter Woods est sorti il y a plus d’un an, mais l’intemporalité de son contenu nous autorise à en chanter les louanges avec quelques saisons de retard. Si l’on voulait résumer ce disque par une simple formule, on pourrait dire que la Galloise Charlotte Greig est une Nico qui aurait écouté Vashti Bunyan. Nico pour l’harmonium, joué à touches comptées et l’ombre portée d’un chant hiératique, comme taillé dans le marbre. Bunyan pour la luminosité mélodique, l’art de la pastorale et l’ancrage dans la terre humide des paysages britanniques.
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Pour autant, Greig possède une identité propre, qu’elle décline sans trembler tout au long d’un album qui sort volontiers de son pré carré ? ainsi la reprise du Cotton Crown de Sonic Youth, qui envoie les New-Yorkais se balader à travers champs. Musicienne sans esbroufe, Greig se distingue par son refus de développer ou de compliquer des thèmes qui, pour être immédiatement familiers, n’en révèlent pas moins à chaque écoute de nouvelles facettes. Un an a passé, mais Winter Woods n’a pas encore livré l’intégralité de ses secrets.
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