Lui, c’est Pierre Rougean, fondateur, à Toulouse, de Statics en 1998, sorte de Boo Radleys luxuriants téléportés sur les bords de la Garonne. Elle, Corinne Louis, chante avec simplicité, épousant les paroles de son acolyte avec différentes énergies. Il y a beaucoup de regrets sur ce disque, probablement esquissé à un stade bancal de la […]
Lui, c’est Pierre Rougean, fondateur, à Toulouse, de Statics en 1998, sorte de Boo Radleys luxuriants téléportés sur les bords de la Garonne. Elle, Corinne Louis, chante avec simplicité, épousant les paroles de son acolyte avec différentes énergies. Il y a beaucoup de regrets sur ce disque, probablement esquissé à un stade bancal de la vie, ni trop fier du passé, ni franchement sûr de l’avenir, au milieu du carrefour.
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Comme tout le monde, Milo est obligé d’aller tout droit, mais pas sans faire le point. Pour cela, Pierre a réussi à développer une atmosphère franchement pop, fluide et chargée de sons. Comme cette conclusion implorante, Rappelle-moi, coup de couteau final, dont les arrangements conduisent à une apothéose lyrique. « Le temps est un joueur avide qui gagne sans tricher« , écrivait Baudelaire : Milo n’a pas tué l’horloge, mais a redonné du pep à ses tic-tac.
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