Le service Street View fait polémique. Aux Etats-Unis, un couple porte plainte contre le moteur de recherche pour violation de la vie privée.
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Les Etats-Unis sont le pays des procès, on le sait. Il n’est donc pas étonnant de voir un couple attaquer Google en justice pour « souffrances mentales » (sic), invasion de la vie privée et atteinte portée à la valeur de leur propriété. Si ce sont là des chefs d’accusation très classiques aux Etats-Unis, la réponse du géant du Web, qui avec Street View permet aux internautes de se déplacer virtuellement dans les rues du monde entier comme s’ils y étaient, est plus étonnante.
En effet, Google se défend en ces termes : « La technologie d’imagerie par satellite actuelle signifie que (…) la protection complète de la vie privée n’existe pas » et de poursuivre : » les plaignants habitent aux Etats-Unis, au 21e siècle ; chaque pas sur une propriété privée n’est pas considéré par la loi comme une violation passible de poursuites… »
Considérant l’objet de la plainte comme « des photos banales de l’extérieur d’une maison », le moteur de recherche pointe du doigt la démarche intéressée des plaignants qui auraient « pu utiliser l’option mise à disposition par Google pour retirer du contenu avant d’attaquer la société ». Google semble plus conciliant envers l’Europe puisque face aux inquiétudes des sociétés européennes de protection des données personnelles avant le lancement de Street View, Google réplique en floutant les visages et les plaques d’immatriculation avant la mise en ligne des images.
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