Après le très populaire cloud computing débarque le cloud gaming, qui pourrait sonner la fin des consoles et des supports physiques dans le jeu vidéo. OK, mais c’est quoi, le cloud gaming ?
Une guerre sans fin entre fabricants, la ruine des familles quand il faut acheter au fiston menaçant la PS3 de Sony, puis la Wii de Nintendo, puis la XBox 360 de Microsoft. L’impossibilité de jouer, hormis consoles portables ou petits bras très musclés, en dehors de chez soi. L’obligation régulière de renouveler ses machines désuettes, sous peine de devoir rester à la traîne des mégabits et être, à jamais, la risée de ses camarades.
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C’est le monde et le marché actuel des jeux vidéos. Qu’une petite start-up américaine, nommée OnLive, entend révolutionner. Par un principe simple : le cloud gaming. Découlant du principe populaire du cloud computing, le cloud gaming permet de jouer à des titres à la demande, en « streaming » -plus de console dans son salon, mais un simple boîtier, voire un vieil ordinateur poussif, permettant de se connecter à un serveur qui, lui, prendra en charge toute la lourde partie technique du jeu.
La plupart des gros éditeurs mondiaux (THQ, Electronic Arts, Atari, Ubi Soft) soutiennent le projet, vieux de sept ans, présenté cette semaine à la Game Developers Conference de San Francisco, et qui devrait voir le jour dans les prochains mois aux Etats-Unis. Le modèle économique, lui, n’a pas encore été défini ou dévoilé -des abonnements pourraient remplacer le traditionnel achat de jeu en version boîtier. Grosses économies à la clé -et sueurs froides pour Sony, Microsoft et Nintendo.
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