C’est la grande surboum chez les poppeux et un salopard a mis des amphétamines dans le Pschitt orange. Des garçons en anorak avec plein de badges dessus et des filles en minijupe et Doc Martens se mettent à pogoter. Nom d’un fan des Pastels, tout fout le camp au royaume de la guimauve et de […]
C’est la grande surboum chez les poppeux et un salopard a mis des amphétamines dans le Pschitt orange. Des garçons en anorak avec plein de badges dessus et des filles en minijupe et Doc Martens se mettent à pogoter. Nom d’un fan des Pastels, tout fout le camp au royaume de la guimauve et de la guitare gling-gling. Ça braille dans tous les sens, ça se bouscule entre filles et garçons ; au micro, ça dit plein de gros mots, ça joue de la batterie trop vite et de la guitare trop mal, mais quelle jubilation, quelle vitalité dans ces mignonnettes punk !
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On le sent, ces Anglais mixtes ont autant écouté Belle & Sebastian que Sonic Youth : d’où cette curieuse impression de panique rouge chez les scouts, d’orgie électrique en plein catéchisme. Eux-mêmes s’en amusent (« Qu’est ce que dirait Morrissey« , ricane une chanson très bien), avec une fraîcheur qui les épargne de toutes les poses et frimes des art-rockeurs qui pullulent en Angleterre depuis Franz Ferdinand ou les Libertines. Eux seraient plutôt des correspondants farfelus et énervés des Américains Le Tigre ou des Ex Models : des idiots supérieurs, capables de chanter en français Fermez la bouche sans qu’on ait envie de la leur claquer.
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