La Russie via des officines secrètes et ses “usines à trolls” a-t-elle tenté de discréditer Hillary Clinton et ainsi participé à l’élection de Donald Trump ? Cette question continue à titiller l’opinion publique aux Etats-Unis au point que le Sénat et la Chambre des représentants viennent de demander officiellement à Google, Facebook, Twitter de témoigner […]
Le 1er novembre, le Sénat et la Chambre des représentants entendront Google, Facebook, Twitter afin de déterminer si leurs réseaux ont pu être utilisés par la Russie pour influer sur la victoire de Donald Trump.
La Russie via des officines secrètes et ses “usines à trolls” a-t-elle tenté de discréditer Hillary Clinton et ainsi participé à l’élection de Donald Trump ? Cette question continue à titiller l’opinion publique aux Etats-Unis au point que le Sénat et la Chambre des représentants viennent de demander officiellement à Google, Facebook, Twitter de témoigner dans cette affaire.
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Zuckerberg mis en garde par Obama
Cela fait un moment que l’on soupçonne ces réseaux sociaux d’avoir été manipulés par le Kremlin, surtout Facebook. Le Washington Post vient de révéler dimanche que Barack Obama lui-même, en 2016, avait personnellement mis en garde Mark Zuckerberg : “Dans une pièce privée en marge d’une réunion de dirigeants du monde à Lima, au Pérou, deux mois avant l’investiture de Donald Trump, Barack Obama a personnellement appelé le patron de Facebook à prendre au sérieux la menace des fausses nouvelles et la désinformation politique.”
Exclusive: After Zuckerberg dismissed impact of fake news in election, Obama tried to send him a wake-up call https://t.co/dRUmc8pHg8
— The Washington Post (@washingtonpost) September 24, 2017
100 000 dollars de pubs achetés par les “usines à trolls ”
A cette époque, le jeune patron trouvait “folle” l’idée que son réseau ait pu être utilisé à son insu. Il semble avoir changé d’avis puisque Facebook a finalement reconnu il y a peu que des centaines de faux comptes, probablement activés depuis la Russie, avaient été utilisés pour acheter des espaces publicitaires afin de nourrir les tensions politiques aux Etats-Unis avant et après l’élection présidentielle.
Selon le Washington Post, Facebook a “avoué” que des fermes à trolls leur avaient acheté pour 100 000 dollars de publicités, et créé des centaines de faux comptes afin de déverser des fake news, portant sur des sujets controversés ou “clivants”, comme les conflits raciaux ou les revendications LGBT.
Facebook aurait donc – à son insu – favorisé l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche. Un comble pour Mark Zuckerberg qui se voit régulièrement attaqué par l’irascible président qui l’accuse d’être contre lui.
Facebook was always anti-Trump.The Networks were always anti-Trump hence,Fake News, @nytimes(apologized) & @WaPo were anti-Trump. Collusion?
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) September 27, 2017
C’est pour tenter de faire la lumière sur ces agissements que le 1er novembre prochain, une commission d’enquête du Sénat recevra des représentants des géants du Net. “Le Congrès et le peuple américain ont besoin d’entendre ces informations importantes directement de ces entreprises”, ont affirmé les membres de la commission d’enquête de la Chambre.
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