Depuis que quelques pollueurs l’ont transformée en musique pschitt-pschitt pour intérieurs aseptisés, la pop ambiante est devenue bibelot bobo, confinée dans des compiles identiques de bars ploucards, prétentieux et cliniques. Pauvre Brian Eno, dont la grande idée d’une musique d’intérieur épurée et enveloppante a ainsi été abâtardie en une muzak papier peint, frigide et kilométrique. […]
Depuis que quelques pollueurs l’ont transformée en musique pschitt-pschitt pour intérieurs aseptisés, la pop ambiante est devenue bibelot bobo, confinée dans des compiles identiques de bars ploucards, prétentieux et cliniques. Pauvre Brian Eno, dont la grande idée d’une musique d’intérieur épurée et enveloppante a ainsi été abâtardie en une muzak papier peint, frigide et kilométrique.
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Mais, messieurs Jourdain d’un style éternel qu’ils jouaient depuis des années, sans même le savoir, avec leurs outils électroniques à eux, toute une génération a découvert, récemment, le folk, le vrai ? et les obligations phénoménales d’écriture qu’imposent les chansons simples. Plus question, pour ces doux illuminés de l’electronica, de continuer de se contenter de nappes lisses, d’échos brumeux.
Les Berlinois de Jazzanova recensent ainsi, sur leur compilation Secret Love, quelques-uns de ces défroqués de l’électronique passés à un folk futuriste : on y retrouve les fondamentaux Beta Band, mais aussi le flamboyant et merveilleux Les Fleurs de 4Hero, le bouleversant Private Sunshine d’Ashley Slater et Husky Rescue, l’une des révélations de 2004 en Angleterre, dont le premeir album, Country Falls vient de sortir…
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