Sorte d’hommage patraque aux Shadows et à Dick Dale, ce premier album de Phono-Comb pioche dans l’instrumental aigrelet pour faire du neuf avec des Fender paléolithiques. Et c’est Steve Albini qui passe le dernier coup de vernis sur cette intrigue plutôt cocasse. Les productions du grand ordonnateur chicagoan péchant souvent du côté vocal, Fresh gazoline […]
Sorte d’hommage patraque aux Shadows et à Dick Dale, ce premier album de Phono-Comb pioche dans l’instrumental aigrelet pour faire du neuf avec des Fender paléolithiques. Et c’est Steve Albini qui passe le dernier coup de vernis sur cette intrigue plutôt cocasse. Les productions du grand ordonnateur chicagoan péchant souvent du côté vocal, Fresh gazoline rejoint de fait le cercle doré de ses meilleures mises en plis. Entre inédits référentiels, covers retaillées (Here come the warm jets de Brian Eno ou It’s a long way back des Ramones) et goût du contresens, la petite blague tourne vite en récréation bambocharde. Aléatoire certes, mais piquante.
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