Le nom du groupe, voire le postulat inclus dans un titre tel que Shangrila Tiger, aurait pu nous égarer dans les artères glitter et lumineuses de Manhattan. Cette Dollhouse est pourtant suédoise et bâtie sur les fondations des plus sales latrines du Michigan. L’histoire : en mars 2003, quatre gamins du Nord rencontrent Michael Davis […]
Le nom du groupe, voire le postulat inclus dans un titre tel que Shangrila Tiger, aurait pu nous égarer dans les artères glitter et lumineuses de Manhattan. Cette Dollhouse est pourtant suédoise et bâtie sur les fondations des plus sales latrines du Michigan. L’histoire : en mars 2003, quatre gamins du Nord rencontrent Michael Davis à Londres et lui remettent leur premier single.
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Passablement impressionné, le bassiste du Motor City Five ne les rappelle qu’après avoir joliment balisé la piste d’atterrissage : studio californien maousse, apparitions programmées de Lisa Kekaula (des BellRays pour un mémorable lifting de Born Under a Bad Sign), de Lars Strömberg (International Noise Conspiracy) ou de Dante Adrian-White (Starlight Desperation) et, cerise sur le gâteau, le label en vue d’Automato, Ben Lee, Von Bondies, Soledad Brothers’
Si The Rock and Soul Circus est une incontestable émanation toxique et teigneuse du MC5, il n’en a jamais le profil d’un avatar superflu. Il régénère ce rock’n’roll de l’aube des 70 s à la fois acide et savonneux, sans en oublier les racines soul porteuses de fièvres et de dangers. Encadrés à l’avenant par les reprises noires et blanches de I Got the Feelin’ et The Human Being Lawnmower, les titres originaux feraient oublier le récent faux retour claudiquant d’un MC5 amputé. Place aux jeunes, pour le coup.
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