Dernier épisode de la rétro sur les festivals en partenariat avec l’Ina : les années 2000.
Les années 2000. Désolé, on n’a pas trouvé d’anglicisme pour qualifier la décennie qui vient à peine de s’achever. De toute façon, il fallait bien changer de mode de fonctionnement, 21ème siècle oblige. Ici, on retrouve donc des festivals qui nous semblent soudainement plus familiers. L’impression que c’était hier ou avant-hier. Des gens comme nous, des musiques qu’on écoute. A quelques exceptions près bien sûr.
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De gentils routards, paquetage sur le dos
Juillet 2004, un été à Belfort pour les Eurockéennes. Et ça fait toujours plaisir de retrouver Béatrice Schönberg pour nous annoncer les débuts du « premier festival » de la saison. On replonge alors dans ces années 2000, redécouvrant des dizaines de gentils routards, partis sur la route avec leurs paquetages sur le dos pour écouter «la guitare dans tous ses états». Foi de festivalier.
2004, c’est l’époque rock-baby-rock où il fait bon porter le slim. Normal donc, de retrouver sur scène les mines émaciées des « quatre écossais dans le vent » de Franz Ferdinand et la coiffure étrange de Brian Molko.
Du rock en Bretagne
Encore planquée au chaud chez les copains du 19/20 de France 3, Elise Lucet présente, elle aussi, le « premier festival » de l’été. Juin 2005, place au Rock Art de Saint-Brieuc. Du rock en Bretagne, c’est une affaire qui finit toujours par un bon vieux pogo des familles. Pour emballer la foule, Rock Art propose un guitariste agile et un dj suant sur ses platines.
Rock Art, c’est aussi un festival éclectique, comme le clame son directeur. Derrière les pogos, on roucoulera sur les mélopées transies de Mercury Rev et de son chanteur aux yeux de labrador, toujours prompt à esquisser les battements d’ailes de l’albatros. C’est ça l’éclectisme hein. Et pour le final, on reviendra aux basiques du pogo ambiancé par Luke et leurs vestes militaires so 2005.
Rock en Seine, un parfum d’automne et de rentrée
Août 2006, revoilà notre chère Béa Schönberg pour présenter, cette fois, « le dernier festival de l’été« , Rock en Seine. Fin août, « un petit parfum d’automne et de rentrée des classes« , rappelle tristement la voix off dans le reportage avant que l’objectif dirige sa focale vers les joyeux festivaliers. Ceux-là rentrent à peine de vacances – même s’ils ne sont pas bronzés – et viennent faire la fête une dernière fois.
Dernier moment de folie de la saison, on croise deux gros bonshommes en kilt et une India Arie dont la robe blanche lui donne un air de derviche tourneur. Baissez le rideau, la fête est finie.
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