Plantes magiques, infusion miracle, Feng Shui ? Mais quel est son secret ? Depuis plus de quinze ans, ce type demeure un exemple pour la jeunesse. Du genre qu’on devrait obliger à donner des conférences afin d’expliquer ses recettes pour vieillir intelligemment, sans jamais radoter, sans jamais pomper sur l’ordinateur de son voisin. Les tentations […]
Plantes magiques, infusion miracle, Feng Shui ? Mais quel est son secret ? Depuis plus de quinze ans, ce type demeure un exemple pour la jeunesse. Du genre qu’on devrait obliger à donner des conférences afin d’expliquer ses recettes pour vieillir intelligemment, sans jamais radoter, sans jamais pomper sur l’ordinateur de son voisin. Les tentations ont pourtant dû être grandes pour Andrew Weatherall de préparer paisiblement sa retraite en engrangeant une rente régulière dans des soirées gigantesques, comme ont pu le faire nombre de DJ anglais de sa génération.
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Après le remix historique du Loaded et la production de l’album Screamadelica pour Primal Scream à l’aube des années 90, Weatherall a préféré les affres de l’underground derrière les entités Sabres Of Paradise ou Two Lone Swordsmen ? duo qu’il forme avec Keith Tenniswood et qui a réussi à sortir l’un des plus beaux albums electro de cette année (The Double Gone Chapel). Ce qui lui a aussi permis de s’attaquer au record du Guinness Book des labels qu’il aura marqués de son passage : Factory, Rough Trade, Creation, Heavenly, One Little Indian, Warner, Talkin’ Loud, Island, Boy s Own, Deconstruction, Warp
A 41 ans, le voilà de retour, plus pimpant que jamais avec un mix réalisé pour la série éditée par l’excellent club londonien Fabric, qui prouve qu’il a fait mieux que conserver son acuité sonore intacte. L’impeccable tracklisting de sa sélection suit une ligne electro charnelle qui navigue entre les océans et les âges, du trop méconnu vétéran américain old-school The Egyptian Lover à la jeune pousse française Alexkid, en passant par le redoutable Suédois house Jesper Dahlbäck ou encore les majestueux électroniciens de Technova, qui clôturent ce set par leur reprise risquée, mais réussie, d’Atmosphere de Joy Division.
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