Depuis quelques semaines, la capitale italienne encourage les riverains à dénoncer les stationnements gênants sur le compte Twitter de la police.
Muni d’un smartphone, un Italien prend en photo une voiture mal garée. Quelques secondes plus tard, il adresse un tweet à la police romaine dans lequel il insère la photo et renseigne la localisation exacte pour faciliter l’intervention.
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Depuis plus d’un mois, ce type de dénonciation devient courant dans les rues de Rome, la mairie encourageant ses administrés à utiliser le réseau social pour résoudre le problème du stationnement gênant. Selon Reuters, en 30 jours, plus de 1 100 tweets auraient été envoyés, la plupart demandant l’action rapide de la police dans des histoires de stationnement.
Ce matin encore, les signalements adressés au compte Twitter @PLRomaCapitale affluaient encore :
@PLRomaCapitale Ancora auto su posti scooter in #viasalaria113 pic.twitter.com/nIH2jYhFQG
— Gabriele Palozzi (@gabrielepalozzi) January 29, 2014
« Toujours sur les places de scooter au #113rueSalaria »
Ce à quoi la police répondait, à peine 30 minutes plus tard, « Rapport pris en charge » :
@gabrielepalozzi via Salaria 113, segnalazione presa in carico.
— PoliziaRomaCapitale (@PLRomaCapitale) January 29, 2014
Un autre riverain se plaignait, du haut de sa fenêtre, des voitures garées sur le passage piéton, rue Emilio Faà di Bruno :
@PLRomaCapitale @raffaeleclement Via E.Faà di Bruno parcheggio assicurato su strisce pedonali! pic.twitter.com/WwPLTnbQ7g
— Danilo De Paolis (@danilodpit) January 29, 2014
Là aussi, la réponse de la police ne se fait pas attendre, le rapport est pris en charge quelques minutes plus tard.
Rome est une ville qui a toujours eu du mal à gérer ses voitures, plus de la moitié de ses habitants utilisent leur véhicule personnel pour se déplacer dans la ville, contre 25% pour le bus et le métro. Selon l’institut national de statistiques en Italie, il y aurait à Rome près de 70 voitures pour 100 citoyens. « Non seulement il y a beaucoup de voitures, remarque le site Mashable, mais il y a peu de places de parking. Du coup, les citoyens font souvent preuve de créativité – et d’illégalité – pour se garer.«
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