Si vous n’étiez pas nés au début des années 90, il y a de fortes chances pour que le nom de Shed Seven ne vous dise à peu près rien. Actif pendant toute la décennie, ce groupe originaire de York est demeuré depuis dans l’angle-mort de la Britpop, n’ayant jamais obtenu le ticket de la […]
Si vous n’étiez pas nés au début des années 90, il y a de fortes chances pour que le nom de Shed Seven ne vous dise à peu près rien. Actif pendant toute la décennie, ce groupe originaire de York est demeuré depuis dans l’angle-mort de la Britpop, n’ayant jamais obtenu le ticket de la postérité que poinçonnent encore les Stone Roses, Blur, Oasis ou Pulp. Avec ses quatre albums publiés entre 1994 et 2001, puis une séparation dans l’indifférence absolue, Shed Seven a surtout laissé le vague souvenir d’un soutier de deuxième rideau, capable de quelques fulgurances (le single Going for gold), mais généralement cantonné à des rôles de figuration dans la dernière grande bataille musicale d’Angleterre.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
https://www.youtube.com/watch?v=8VED67gUNXM
Reformé en 2007 le temps d’un Best of et d’une tournée qui ne dépassa guère les frontières d’Albion, ils remettent ça dix ans plus tard, avec cette fois un nouvel album à paraître en novembre, Instant pleasures, dont ils viennent de révéler le premier extrait, le très bluesy et épais Room in my house.
Après s’être brièvement distingués dans les tabloïds en accusant l’ex-One Direction Harry Styles d’avoir plagié la pochette de leur single Ocean Pie pour celle de son premier album solo, ils finissent toutefois par amuser la galerie en annonçant en parallèle à leur nouvel album le lancement de leur propre marque de bière, baptisée Going for gold, disponible toutefois pour une durée limitée (jusqu’au 22 octobre) dans les pubs Nicholson au Royaume Uni. On se demande s’il ne vaut d’ailleurs pas mieux les boire que les écouter.
{"type":"Banniere-Basse"}