Compter Steve Albini comme sociétaire de son fan-club n’est pas une mince affaire. L’ex-Big Black a ses têtes et appose rarement son nom par complaisance. Sur la foi de son engagement (conjoint à ceux de Sonic Youth et de Jesus Lizard), on oublie le nom un peu rugueux de ce trio et on laisse filer […]
Compter Steve Albini comme sociétaire de son fan-club n’est pas une mince affaire. L’ex-Big Black a ses têtes et appose rarement son nom par complaisance. Sur la foi de son engagement (conjoint à ceux de Sonic Youth et de Jesus Lizard), on oublie le nom un peu rugueux de ce trio et on laisse filer Memory barge. Il faut attendre un bon quart d’heure pour comprendre les motivations d’Albini, essuyer deux démonstrations de heavy léger (Harold sings, Logan) Chicago et les Smashing Pumpkins ne sont qu’à quelques kilomètres avant de distinguer (enfin) une architecture musicale en lignes brisées, une combinaison de dissonances et de mélodies déglinguées (FC Wendy- 9-4, Dress). Une alchimie désormais convenue ne transgressant jamais les règles éditées par les aînés Sonic Youth, dépecée de l’imagination de Pavement. Il faudra s’y faire, Albini n’est pas infaillible.
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