Deuxième jour au FME, où Sourdoreille découvre les musiques émergentes. Au programme : le groupe I.No, bouleversant, et l’électro-rock déglinguée de We Are Wolves.
Personne ne peut rater la fonderie Horne en arrivant à Rouyn-Noranda. La grande dame d’acier et de béton est considérée comme l’un des plus importants lieu de production de cuivre et de métaux précieux du monde. Un décor idéal pour une petite session acoustique, du coup.
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Le groupe qui suit est d’ores et déjà l’un de nos coups de coeur du Festival des Musiques Emergentes. I.No vient de Montreal, portée par une jolie chanteuse à la voix bouleversante. Rencontre autour d’une flaque d’eau, sur le parking de l’usine, avec Mon Chéri, morceau écrit en mémoire d’un ami emporté par le cancer.
« Un paysage post-punk avec des arbres analogues. Comme le rock après l’explosion post-moderne. » C’est ainsi que les We Are Wolves décrivent un peu pompeusement leur musique. Vérification faite en live au FME, il s’agit en réalité d’un groupe d’électro-rock un peu déglingué. Au coeur d’un festival fortement orienté vers la pop-rock indé, les loups de Montreal sont venus foutre le bordel, avec succès.
Voici le titre Holding Hands, à l’image de leur concert : urgent, foutraque, foudroyant.
Le week-end nous aura aussi permis de débusquer quelques pépites locales bien enfouies. A commencer par l’électro crunky de Lunice ou encore le folkeux Leif Vollebekk, sosie presque trop parfait de Patrick Watson. Puis Voila, qui nous rappelle que le post-rock bien fait est sans doute le meilleur remède contre le thermomètre qui fait la tête (8 degrés ce matin). On vous reparle de tout ça demain, en vidéo.
Dernière ligne droite du festival ce soir, avec La Patère Rose ou encore Pierre Lapointe, l’une des têtes d’affiche du festival. Tout ce beau linge devrait croiser les caméras de Sourdoreille. Patience, et à demain.
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