« Apporter plus de mélancolie et d’espace »
Il fallait une sacrée dose de culot, d’inconscience pour venir mettre son nez et ses pattes dans le récent et opulent album Lanterns de Son Lux. Que diable un remixeur pouvait-il rajouter, apporter à cet univers soyeux, riche en drapés comme en abysses, au chaos diaboliquement ordonné ? C’est évidemment la question que s’est posé le Français Arandel, qui affirme avoir adoré « la version originale pour la créativité de ses arrangements, la complexité et l’intelligence de ses figures polyrythmiques, la bizarrerie, la malice et la singularité des sons. » Oui mais alors, pourquoi s’en mêler, Arandel, mon ami ? « Pour ralentir le tempo, dénicher un groove différent, changer les orchestrations (une chorale, une guitare classique enregistrée au ralenti puis accélérée pour qu’elle sonne comme une harpe, un sextet de flûtes) ». Oui mais bon, Arandel, mon poto, quel était ton dessein ? « Lui apporter plus de mélancolie et d’espace ». Et une touche de Danny Elfman, ce qui ne gâche rien à la féérie de l’original.
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