Piloté par Ellen Allien à Berlin, le label B Pitch Control n’en finit plus de déployer sa techno-pop hybride et mutante. Une techno qui, après avoir l’an passé fricoté avec l’ambient de Tim Tim (auteur du cotonneux et abouti Let’s Pretend We re Going) et la culture ravesque de Sascha Funke (auteur du sémillant Bravo), […]
Piloté par Ellen Allien à Berlin, le label B Pitch Control n’en finit plus de déployer sa techno-pop hybride et mutante. Une techno qui, après avoir l’an passé fricoté avec l’ambient de Tim Tim (auteur du cotonneux et abouti Let’s Pretend We re Going) et la culture ravesque de Sascha Funke (auteur du sémillant Bravo), ne cache plus, avec Kiki et Run With Me, ses amours gothiques et new-wave. Ephèbe finlandais aux faux airs de David Hemmings (le perspicace blondinet de Blow-Up), Kiki s’est installé à Berlin voici une dizaine d’années. A l’instar de David Bowie à l’heure de sa trilogie berlinoise, la ville semble lui avoir inspiré une musique angulaire, peuplée de synthés dissonants et d’instrumentaux atmosphériques (l’introductif et assourdissant The End of the World ou le futuriste Classix Nouveaux). Majoritairement orienté dance-floor, le disque séduit par un ton très personnel, mélange ambitieux des genres, habité de vrais moments de grâce.
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